Beaucoup de Français restent persuadés que le plus célèbre écrivain de l’Allemagne est avant tout un grand poète romantique. Or non seulement la poésie ne représente, en volume, qu’une petite partie de l’œuvre goethéenne, mais Goethe n’est pas un écrivain romantique. Aussi cette conférence tentera-t-elle de situer la pensée et l’œuvre du grand Francfortois, et d’évoquer les grands traits d’une vie exceptionnelle.
« L’enfance au Cinéma » Gérard DASTUGUE Universitaire et maître de conférences à Toulouse, il intervient sur le cinéma et la musique de film depuis près de 25 ans, en France et à l’étranger, dans de nombreux festivals, colloques, émissions radio et publications. Réalisateur, producteur, il est membre de l’Agence TRAXZONE (agence de communication dédiée à la promotion des musiques de films).
« SALVADOR DALI : « UN GENIE INTEMPOREL » » Monsieur Francis BOULE
Né de relations amicales entre Breton, Eluard et Aragon, le surréalisme est une provocation intellectuelle qui remet en cause la pensée et l’art classique, tout en sensibilisant la raison et l’humour. Homme du dessin et du figuratif, Dali sera considéré par tous les artistes du mouvement comme son meilleur représentant : « ce jeune génie, ce nouveau Rimbaud qui donna un nouveau souffle au surréalisme, ouvrant toutes grandes les fenêtres mentales » écrira Breton. Technicien du trompe-l’œil, maître en illusion, il nous amuse avec sa méthode dite « paranoïa critique » fondée sur le rêve pensé, réfléchi, interprété : « le rêve n’est pas là pour m’endormir, mais pour me réveiller ». Expert en simulation, sa technique des « doubles images » crée la confusion entre faux et réalité, conscient et subconscient, de sorte que dans sa peinture, « le faux devient plus vrai que le vrai ». Provocateur, insolent, fantasque, prolixe, cherchant à nous épater par ses discours pompeux et ses déguisements, il n’a cependant rien « d’un fou », car il ne suffit pas de faire le fou pour l’être!
« GIACOMO PUCCINI, L’APOGEE DU VERISME » Mr Denis GAUTHIER
Giacomo Puccini (1858-1924) appartient au courant vériste (italien vero : ce qui est vrai) qui s’est installé dans l’art lyrique pendant la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Ce Vérisme emprunte les sujets à la vie de tous les jours, comme le naturalisme littéraire contemporain avec Zola. Pour faire vrai, l’accentuation du mot chanté va modifier la mélodie et va la rapprocher de la déclamation théâtrale. L’orchestre très sonore va évoquer les bruits de la vie courante ; il soulignera fortement les passages dramatiques. Ce n’est plus le drame qui est mis en musique mais la musique qui est dramatisée. Les opéras de cette esthétique sont inégaux avec souvent l’utilisation de moyens musicaux rudimentaires. Par son talent, Puccini a donné à ce courant sa meilleure expression; en bon italien, il n’a jamais sacrifié la convention du grand air au profit du réalisme de l’action. Cinq de ses opéras sur dix composés sont surtout restés au répertoire : Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly et Turandot.
« Les Peintures Noires de Francisco GOYA » Mr Guy POIREAU Professeur d’histoire de l’art
Entre 1819 et 1823, Goya réalise une série de 14 peintures sur les murs de la maison qu’il vient d’acquérir dans un faubourg de Madrid. Il n’y a ni commanditaire ni dédicataire. Cette réalisation ne répond qu’à ses seules nécessités personnelles ou artistiques . Le titre qui sera donné postérieurement à la série s’explique par la palette de couleurs utilisées – ocre, terre, noir, gris, rares bleus ou rouges et quelques blancs -. Il s’explique plus encore par la noirceur de la vision tragique et la férocité des scènes représentées et enfin par la brutalité expressionniste de la touche. Quel était le projet de Goya ? Qu’est-ce qui a présidé à la réalisation de la série et quel sens lui donner ? Goya est âgé , il est totalement sourd, gravement malade, il sent la mort s’approcher et s’entoure de figures au pessimisme désespéré. Goya peint en toute liberté, sans contrainte extérieure d’aucune sorte. À cheval sur la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, il annonce par sa modernité stupéfiante, autant les révolutions plastiques à venir qu’une certaine idée de l’humain que l’art du XXe siècle reprendra abondamment. Goya peintre anachronique et visionnaire comme Caravage en son temps. « Le sommeil de la raison.. ». Goya en homme des Lumières met en garde contre les forces obscures, contre la monstruosité qui peut ressurgir si l’on n’y prend pas garde. Les Peintures Noires peuvent se comprendre comme le testament artistique et philosophique de l’artiste.
« LE FILM NOIR ET LA FEMME FATALE » Mr Gérard DASTUGUE
Genre cinématographique codifié, le film noir s’inscrit dans la continuité du film de gangsters et des romans de Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Des années 40 jusqu’au néo-noir contemporain, il a marqué le public de ses audaces visuelles et narratives et a su s’immiscer dans la culture populaire (publicité, fantastique, etc.). Pièce maîtresse et origine des enjeux et des ressorts dramatiques, la figure de la femme fatale irrigue le genre de charme glamour et de sombre ambiguïté. Cette conférence participative reviendra, à l’aide de nombreux extraits, sur l’historique du film noir, ses caractéristiques premières ainsi que la représentation de la femme fatale au cinéma, qu’elle soit victime ou vénéneuse.
« Casta diva », le grand air de l’opéra « Norma » (1831) que Maria Callas a remis en vogue au milieu du siècle dernier, a fait le tour du monde. Mais son compositeur Vincenzo Bellini (1801-1835) reste trop mal connu. Comme Mozart, il est mort à 34 ans ; mais son œuvre est beaucoup plus inachevée : seulement dix ans séparent son premier opéra, « Adelson e Savini » Naples 1825, et son dixième et dernier « Les Puritains » Paris janvier 1835. Mort huit mois après le très grand succès de cet opéra, il connut des obsèques grandioses à Paris, à la différence de Mozart. Son bel canto romantique établit une relation unique entre la voix et les instruments qui introduisent les airs et les accompagnent ensuite avec une orchestration ménageant toujours un équilibre des sonorités. Jacques Bourgeois, grand musicologue français, a écrit : « Aucune musique, n’est plus purement mélodique que celle de Bellini. Aucun compositeur n’a su inventer de ligne plus pure et son lyrisme semble couler naturellement d’une source inépuisable. » Estimé par ses contemporains (Rossini, Donizetti), considéré comme un génie par Verdi, cité en exemple par Wagner, captant l’attention de Berlioz et Bizet, Bellini n’a pas encore la place qu’il mérite dans l’évolution de l’opéra.
« « La dynastie des Bach » Une affaire de famille » Mme Michèle LHOPITEAU-DORFEUILLE Chef de Chœur et écrivain (quatre guides d’initiation à la musique classique, un essai sur Mozart).
Des 27 Bach identifiés au fil des siècles comme musiciens professionnels, quatorze sont répertoriés comme compositeurs et neuf ont aujourd’hui leurs œuvres enregistrées. Venez découvrir en compagnie de Michèle Lhopiteau-Dorfeuille les plus belles pages de cette famille hors du commun.
« « L’histoire de la photo des premiers hommes à Photoshop » » Monsieur Alain NUNEZ
Cette conférence a pour but de raconter l’histoire de la photographie au fil des siècles et de ses évolutions jusqu’à nos jours. Le titre « Histoire de la Photographie des Premiers Hommes à Photoshop » fait référence à Aristote qui quatre siècles avant Jésus Christ souligne déjà les propriétés des rayons lumineux. Actuellement Photoshop et ses outils numériques sont venus modifier la photographie chère à Cartier Bresson et son « Instant Décisif » L’histoire de la photographie est une histoire humaine fantastique. Ses multiples découvertes ont été faites le plus souvent dans un petit atelier ou sur le rebord d’une fenêtre comme en 1826 pour la première photo réalisée par Nicéphore Niepce. En 1839 Louis Daguerre invente le Daguerréotype qui sera vendu dans le monde entier, en 1869 Louis Ducos du Huron invente la photo couleur procédé qui sera 30 ans plus tard amélioré par les Frères Lumière avec l’autochrome. A partir de ces dates, les inventions de la photo argentique vont s’enchainer pour être détrônées dans les années 1990 par le développement de la photo numérique. Dans cette conférence, sont décrits les grands courants photographiques noir et blanc et couleur ainsi que les nouvelles lignes créatives apportées par la photographie numérique. A sa naissance l’inspiration de la photo a été portée par les peintres, elle a donné naissance au photo journalisme, humaniste, social … avec le numérique beaucoup de questions restent posées sur la retouche d’image, le vol des images, le plagiat, etc. …
« Hortense SCHNEIDER, une Diva agenaise » Monsieur Denis GAUTHIER
Le nom de Jacques Offenbach est toujours associé aux fastes du Second Empire. Mais on sait moins, que ses plus grands succès sont dus à la chanteuse Hortense Schneider (1833-1920) qui, avant ses triomphes parisiens, avait appartenu à la troupe du théâtre d’Agen ; et qu’une rue d’Agen porte son nom. Offenbach et Hortense Schneider connurent leur apogée au moment de l’Exposition Universelle de 1867, avec la création de La Grande Duchesse de Gérolstein, parodie des Grands du Monde, alors en visite à Paris et très attirés par la Diva. Hortense avait débuté modestement dans des petites salles de Bordeaux puis avait rejoint la troupe du théâtre d’Agen où, pendant deux saisons (1853-1854 et 1854-1855), elle révélera une forte personnalité dans des seconds emplois. Elle partit ensuite à Paris où elle rencontra Offenbach, qui créait des petites comédies chantées dans un théâtre en planches sur les Champs Elysées. Tous deux, avec les librettistes Meilhac et Halévy, connurent rapidement de grands succès, avec notamment La Belle Hélène. Mais tout ce monde du divertissement disparut après la chute du Second Empire en 1870 ; et Hortense se retira en 1880, à seulement quarante-sept ans. Elle consacra ensuite sa vie à son fils handicapé et à des œuvres charitables, auxquelles elle céda tous ses biens à sa mort en 1920, à l’âge de 87 ans.
« Un après-midi avec Wolfgang Amadéo Mozart » Mme Michèle LHOPITEAU-DORFEUILLE Lauréate des Conservatoires de Bordeaux et de Nancy (harmonie, solfège et musicologie), Michèle Lhopiteau-Dorfeuille a étudié la direction de choeur et d’orchestre avec Pierre Cao et la technique vocale avec Hélène Roth. A la tête de « l’Ensemble Vocal d’Abidjan », (Côte d’Ivoire), elle a collaboré avec Jean Claude Casadesus à l’occasion de la tournée africaine de l’Orchestre Symphonique de Lille (en 1985). A son retour en France, elle a été quelques années assistante (à Saintes et à Sylvanès) de Michel Piquemal. De 1998 à 2003, elle a dirigé le « Choeur International des Nations Unies », toujours à Houston, Texas. Puis travaillé comme chef des choeurs d’une troupe d’opéra professionnelle de Houston, « Opera in the Heights ». Après un séjour de trois ans au Tchad, Michèle Lhopiteau-Dorfeuille dirige actuellement trois ensembles : « Chantemonde » à Villamblard (Dordogne) «l’Ensemble Vocal Hémiole » à Mérignac (Gironde) et le « choeur du Cantou » à Bergerac. Parallèlement à ses activités de chef, elle a publié, aux Editions du Bord de l’Eau, quatre guides d’initiation à la musique classique, un essai très remarqué sur Mozart – qui lui a valu d’être invitée à France-Musique et à France-Culture et de participer en août dernier à un « Secrets d’histoire » (l’émission présentée par Stéphane Bern) consacré au génie de Salzbourg -, un livre de nouvelles relatant ses expériences de chefs de chœur, – « Brèves histoires de chœurs » – et enfin une biographie de J.S. Bach sortie le 15 septembre 2014 et intitulée « Jean-Sébastien Bach, un sacré tempérament ». Elle travaille depuis trois ans à un essai sur Ludwig van Beethoven dont la sortie est prévue le 14 avril 2017. Les droits d’auteur des « Brèves histoires de chœur » et des quatre guides d’écoute sont intégralement reversés au fonds de dotation CASCA qui soutient les chorales de jeunes et d’enfants.
L’enfance, la formation et la vie de Mozart illustrée par de nombreux exemples musicaux. Toute la lumière sur sa mort à l’âge de 35 ans.
« l’ art des Aborigènes d’Australie » Mr Marc YVONNOU Galeriste spécialisé en art aborigène depuis plus de 20 ans, expert en art aborigène pour plusieurs commissaires-priseurs, auteur de 19 livres ou catalogues sur le sujet dont Thali aux éditions Somogy ou Les Divas du Désert et Musées de Sens, réalisateur du documentaire Walka et commissaire d’exposition (une cinquantaine d’expositions en France, Suisse, Allemagne, Belgique, …).
L’art aborigène plonge ses racines dans la nuit des temps. Ses traces le fond remonter à plusieurs dizaines de milliers d’années. Les Aborigènes ont basé leur culture autour de La notion du Rêve et de cérémonies centrées sur des chants, des danses et des motifs qu’ils transposent depuis quelques décennies sur des supports modernes. Souvent résumé à l’illustration de mythes, la peinture aborigène est pourtant bien plus complexe et c’est aussi un mouvement pictural avec son histoire, ses grandes figures exposées aujourd’hui dans les plus importants musées du monde.
« AGATHA CHRISTIE, SA VIE, SON OEUVRE » Madame Brigitte AUFORT : Professeur-documentaliste (retraitée), Auteure de l’ouvrage « Agatha Christie, parcours d’une œuvre », publié aux Belles Lettres en 2005.
Agatha Christie, la « reine du crime », la « dame très digne au stylo qui tue », « la femme à qui le crime a le plus rapporté depuis Lucrèce Borgia »… les expressions ne manquent pas pour qualifier un écrivain que tous connaissent. Ses œuvres sont, en effet, parmi les plus lues (par des lecteurs, de tous âges, de toutes catégories sociales, de toutes nationalités), les plus traduites dans le monde. Elles jalonnent une grande partie du XXème siècle… et leur succès perdure. Coup d’œil donc sur la vie de celle que l’on connaît surtout comme l’auteur de nombreux romans policiers et présentation de ses principaux ouvrages. Avis aux lecteurs potentiels de dame Agatha, il sera impossible, dans bien des cas, de ne pas évoquer la résolution de l’énigme !
« LES GRANDS OPERAS DE VERDI » Monsieur Edouard CASTELLOTE : Médecin- Conférencier dans le LOT-ET-GARONNE
Nous parlerons de la vie du grand compositeur et de quelques opéras essentiels. Nous aborderons brièvement son rôle mythique dans le processus de l’Unité italienne.
« LE CHAT DANS LA PEINTURE ET LA SCULPTURE, DE L’EGYPTE ANCIENNE A NOS JOURS » Madame Yolande SALMON DUVAL Artiste reconnue, expose ses peintures naïves en France et à l\\\’étranger – Diplômée de l’Université du Maine
Yolande Salmon-Duval, artiste peintre elle-même, montrera comment le chat, déifié dans l’Egypte ancienne, vénéré de tout temps au Japon, diabolisé au Moyen Age, sauvé par le Cardinal de Richelieu, a trouvé sa place , et même une place d’honneur, dans les œuvres de multiples artistes plasticiens, grands maîtres ou créateurs moins célèbres. De Véronèse à Picasso, du Tintoret à Miro, des Impressionnistes aux Naïfs pour ne citer que quelques noms … ils sont nombreux tous ces peintres qui ont été fascinés par sa majesté féline. Si le sujet est vaste, on peut cependant considérer que le chat a été installé sur la toile de quatre manières différentes. Il peut être intégré en n’étant qu’un élément discret, à peine visible, dans une scène ou thématisé en étant le héros d’un tableau dont l’histoire lui appartient. Il peut aussi être portraitisé avec des humains ou seul, en majesté. La conférencière s’attachera, pour terminer, à expliquer, à partir de ses propres œuvres et des thèmes traités, la nature de la relation spéciale qu’un peintre entretient avec son chat et réciproquement…
« L’UNIVERS DU FLAMENCO » Madame Aurore GARCIA GUILLEN Professeur agrégée en économie-droit au Lycée J.B. de BAUDRE – Professeur de Flamenco, Présidente de l’association « Baile flamenco » fonctions exercées : animation d’une école de danse ( enfants et adultes) au Passage d’Agen : cours de flamenco ; organisation et participation à des spectacles de flamenco ; (le dernier étant organisé par Agen/Tolède en février 2016), animation pour les enfants dans le cadre des TAP (temps d’activité périscolaire) ; conférences sur les origines du flamenco (Collège Ducos du Hauron) sur la poésie de Garcia Lorca et ses liens avec le flamenco, (UTLA, lycée de Baudre) participation à la fête de la musique, animation à l’hippodrome d’Agen ; etc. Formation à la danse (à Cadix et à Jerez de la Frontera notamment)
Le flamenco est issu d’une tradition vivante qui remonte à la plus haute antiquité. Il n’a pas une forme unique, il existe des centaines de genres différents enracinés dans les différentes provinces andalouses. La conférence que je vous propose aborde plusieurs aspects de cet art : ses origines, ses différentes influences, le rôle du peuple gitan, et son évolution. Cette conférence s’accompagnera de projections audio et vidéos.
« RICHARD WAGNER, POETE ET PENSEUR » Monsieur Jean ROCHET Professeur Honoraire au lycée Bernard Palissy et au Centre Universitaire d’Agen
L’œuvre de WAGNER a eu, et continue d’avoir des admirateurs passionnés et des opposants irréductibles. Achevant le romantisme, cette musique monumentale fut au centre de tous les mouvements de pensée en Europe à la fin du XIXème siècle. Sans Wagner, Nietzsche ou Thomas Mann seraient inintelligibles. Cette conférence s’attachera surtout à présenter la pensée du grand compositeur.
« JEAN COCTEAU, LE MAGICIEN » Monsieur Maurice COTTENCEAU Professeur Agrégé d\’Anglais Honoraire au lycée Bernard Palissy- et au Centre Universitaire d\’Agen
Jean COCTEAU nous a quittés le 11 octobre 1963, le même jour que sa grande amie Edith PIAF. Après une éclipse de quelques années, il est revenu sur le devant de la scène, ayant ainsi bien mieux vieilli que la plupart de ses contemporains car il ne se passe guère d’année sans qu’une de ses œuvres théâtrales ne soit à l’affiche à PARIS. Peut-être parce qu’il était poète avant tout mais aussi romancier, dramaturge, cinéaste, plasticien et même chorégraphe, est-ce son talent multiforme qui continue de le rendre proche de nous malgré les années.