Lundi 5 mars 2018
« Regards sur le monde des prisons de l’entre-deux-guerres »
Madame Fabienne HUARD-HARDY Enseignant-Chercheur / Département de la recherche et de la documentation de l’ENAP. Centre Interdisciplinaire de Recherche Appliquée au domaine Pénitentiaire CIRAP
Dans les séries noires, les investigations conduisent, ou pas, à l’arrestation des coupables. En général, l’histoire se termine là où le suspens s’arrête. Mais qu’en est-il de l’après ? Suivant les époques et les crimes, c’est le bagne ou la prison qui attend les « méchants », la gloire et la promotion pour celui qui a résolu l’enquête. C’est en noir et blanc, au fil des clichés du fonds photographique d’Henri Manuel que la prison de la Troisième République va vous êtes révélée. Cet ensemble photographique de plus de 800 clichés, unique en son genre, offre une vision très particulière de la prison des années 30. Les protagonistes de cette grande histoire sont en effet saisi par le photographe dans les aces qui caractérisent le plus leur quotidien. Des surveillants aux aumôniers sans oublier les détenu(e)s, tous sont figés sur les plaques photographiques, à visage découvert. L’univers carcéral se livre petit à petit au fil des clichés qui sont parvenus jusqu’à nous. Un petit monde, serré entre ses hauts murs, souvent au centre des villes, juste à côté de libre turbulence urbaine. Le monde de la prison suit son propre rythme dicté par la réglementation pénitentiaire et l’application des peines : microcosme polarisé entre ceux qui surveillent et ceux qui sont surveillés. Cette intervention a pour objectif de dresser un tableau le plus exhaustif possible de ce monde carcéral de l’entre-deux-guerres.
« Regards sur le monde des prisons de l’entre-deux-guerres »
Madame Fabienne HUARD-HARDY Enseignant-Chercheur / Département de la recherche et de la documentation de l’ENAP. Centre Interdisciplinaire de Recherche Appliquée au domaine Pénitentiaire CIRAP
Dans les séries noires, les investigations conduisent, ou pas, à l’arrestation des coupables. En général, l’histoire se termine là où le suspens s’arrête. Mais qu’en est-il de l’après ? Suivant les époques et les crimes, c’est le bagne ou la prison qui attend les « méchants », la gloire et la promotion pour celui qui a résolu l’enquête. C’est en noir et blanc, au fil des clichés du fonds photographique d’Henri Manuel que la prison de la Troisième République va vous êtes révélée. Cet ensemble photographique de plus de 800 clichés, unique en son genre, offre une vision très particulière de la prison des années 30. Les protagonistes de cette grande histoire sont en effet saisi par le photographe dans les aces qui caractérisent le plus leur quotidien. Des surveillants aux aumôniers sans oublier les détenu(e)s, tous sont figés sur les plaques photographiques, à visage découvert. L’univers carcéral se livre petit à petit au fil des clichés qui sont parvenus jusqu’à nous. Un petit monde, serré entre ses hauts murs, souvent au centre des villes, juste à côté de libre turbulence urbaine. Le monde de la prison suit son propre rythme dicté par la réglementation pénitentiaire et l’application des peines : microcosme polarisé entre ceux qui surveillent et ceux qui sont surveillés. Cette intervention a pour objectif de dresser un tableau le plus exhaustif possible de ce monde carcéral de l’entre-deux-guerres.