lundi 12 mars 2018
« La Commune de Paris, Une tragédie franco-française (18 mars – 28 mai 1871 »
Monsieur Frédéric BIDOUZE Agrégé d’histoire, maître de conférences en histoire moderne à l’université de Pau et des Pays de l’Adour, Directeur de l’université du Temps libre Aquitaine de Pau (UTLA)
La Commune de Paris est devenue avec le temps le symbole d’une mémoire sociale française qui s’est élevée au rang des sacrifices pour une société d’avenir. L’émotion est partout, derrière les milliers de victimes de la semaine sanglante et le triomphe d’un pouvoir bourgeois implacable incarné par Adolphe Thiers. Pourtant, l’histoire de la Commune de Paris n’est pas qu’un miroir des passions françaises mais une réalité tragique qui tient à une conjoncture de guerre et d’occupation prussienne, à une société française hostile à une nouvelle révolution jacobine (après 1830 et surtout 1848) et surtout à un scenario où se mêlent colère sociale et grande diversité politique.
« La Commune de Paris, Une tragédie franco-française (18 mars – 28 mai 1871 »
Monsieur Frédéric BIDOUZE Agrégé d’histoire, maître de conférences en histoire moderne à l’université de Pau et des Pays de l’Adour, Directeur de l’université du Temps libre Aquitaine de Pau (UTLA)
La Commune de Paris est devenue avec le temps le symbole d’une mémoire sociale française qui s’est élevée au rang des sacrifices pour une société d’avenir. L’émotion est partout, derrière les milliers de victimes de la semaine sanglante et le triomphe d’un pouvoir bourgeois implacable incarné par Adolphe Thiers. Pourtant, l’histoire de la Commune de Paris n’est pas qu’un miroir des passions françaises mais une réalité tragique qui tient à une conjoncture de guerre et d’occupation prussienne, à une société française hostile à une nouvelle révolution jacobine (après 1830 et surtout 1848) et surtout à un scenario où se mêlent colère sociale et grande diversité politique.