À la découverte de la Musique des Andes Découvrir la musique traditionnelle andine c’est s’intéresser non seulement à l’origine et à l’évolution des instruments et des rythmes, mais également à l’histoire de la colonisation espagnole et au métissage culturel entre la culture indienne, héritée des Incas et la civilisation européenne. Un parcours historique et musical avec beaucoup d’extraits vidéo et audio pour mieux comprendre l’attrait de cette musique sensible et communicative…
« GIACOMO PUCCINI, L’APOGEE DU VERISME » Mr Denis GAUTHIER
Giacomo Puccini (1858-1924) appartient au courant vériste (italien vero : ce qui est vrai) qui s’est installé dans l’art lyrique pendant la fin du XIXème et le début du XXème siècle. Ce Vérisme emprunte les sujets à la vie de tous les jours, comme le naturalisme littéraire contemporain avec Zola. Pour faire vrai, l’accentuation du mot chanté va modifier la mélodie et va la rapprocher de la déclamation théâtrale. L’orchestre très sonore va évoquer les bruits de la vie courante ; il soulignera fortement les passages dramatiques. Ce n’est plus le drame qui est mis en musique mais la musique qui est dramatisée. Les opéras de cette esthétique sont inégaux avec souvent l’utilisation de moyens musicaux rudimentaires. Par son talent, Puccini a donné à ce courant sa meilleure expression; en bon italien, il n’a jamais sacrifié la convention du grand air au profit du réalisme de l’action. Cinq de ses opéras sur dix composés sont surtout restés au répertoire : Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly et Turandot.
« Casta diva », le grand air de l’opéra « Norma » (1831) que Maria Callas a remis en vogue au milieu du siècle dernier, a fait le tour du monde. Mais son compositeur Vincenzo Bellini (1801-1835) reste trop mal connu. Comme Mozart, il est mort à 34 ans ; mais son œuvre est beaucoup plus inachevée : seulement dix ans séparent son premier opéra, « Adelson e Savini » Naples 1825, et son dixième et dernier « Les Puritains » Paris janvier 1835. Mort huit mois après le très grand succès de cet opéra, il connut des obsèques grandioses à Paris, à la différence de Mozart. Son bel canto romantique établit une relation unique entre la voix et les instruments qui introduisent les airs et les accompagnent ensuite avec une orchestration ménageant toujours un équilibre des sonorités. Jacques Bourgeois, grand musicologue français, a écrit : « Aucune musique, n’est plus purement mélodique que celle de Bellini. Aucun compositeur n’a su inventer de ligne plus pure et son lyrisme semble couler naturellement d’une source inépuisable. » Estimé par ses contemporains (Rossini, Donizetti), considéré comme un génie par Verdi, cité en exemple par Wagner, captant l’attention de Berlioz et Bizet, Bellini n’a pas encore la place qu’il mérite dans l’évolution de l’opéra.
« « La dynastie des Bach » Une affaire de famille » Mme Michèle LHOPITEAU-DORFEUILLE Chef de Chœur et écrivain (quatre guides d’initiation à la musique classique, un essai sur Mozart).
Des 27 Bach identifiés au fil des siècles comme musiciens professionnels, quatorze sont répertoriés comme compositeurs et neuf ont aujourd’hui leurs œuvres enregistrées. Venez découvrir en compagnie de Michèle Lhopiteau-Dorfeuille les plus belles pages de cette famille hors du commun.
« Hortense SCHNEIDER, une Diva agenaise » Monsieur Denis GAUTHIER
Le nom de Jacques Offenbach est toujours associé aux fastes du Second Empire. Mais on sait moins, que ses plus grands succès sont dus à la chanteuse Hortense Schneider (1833-1920) qui, avant ses triomphes parisiens, avait appartenu à la troupe du théâtre d’Agen ; et qu’une rue d’Agen porte son nom. Offenbach et Hortense Schneider connurent leur apogée au moment de l’Exposition Universelle de 1867, avec la création de La Grande Duchesse de Gérolstein, parodie des Grands du Monde, alors en visite à Paris et très attirés par la Diva. Hortense avait débuté modestement dans des petites salles de Bordeaux puis avait rejoint la troupe du théâtre d’Agen où, pendant deux saisons (1853-1854 et 1854-1855), elle révélera une forte personnalité dans des seconds emplois. Elle partit ensuite à Paris où elle rencontra Offenbach, qui créait des petites comédies chantées dans un théâtre en planches sur les Champs Elysées. Tous deux, avec les librettistes Meilhac et Halévy, connurent rapidement de grands succès, avec notamment La Belle Hélène. Mais tout ce monde du divertissement disparut après la chute du Second Empire en 1870 ; et Hortense se retira en 1880, à seulement quarante-sept ans. Elle consacra ensuite sa vie à son fils handicapé et à des œuvres charitables, auxquelles elle céda tous ses biens à sa mort en 1920, à l’âge de 87 ans.
« Un après-midi avec Wolfgang Amadéo Mozart » Mme Michèle LHOPITEAU-DORFEUILLE Lauréate des Conservatoires de Bordeaux et de Nancy (harmonie, solfège et musicologie), Michèle Lhopiteau-Dorfeuille a étudié la direction de choeur et d’orchestre avec Pierre Cao et la technique vocale avec Hélène Roth. A la tête de « l’Ensemble Vocal d’Abidjan », (Côte d’Ivoire), elle a collaboré avec Jean Claude Casadesus à l’occasion de la tournée africaine de l’Orchestre Symphonique de Lille (en 1985). A son retour en France, elle a été quelques années assistante (à Saintes et à Sylvanès) de Michel Piquemal. De 1998 à 2003, elle a dirigé le « Choeur International des Nations Unies », toujours à Houston, Texas. Puis travaillé comme chef des choeurs d’une troupe d’opéra professionnelle de Houston, « Opera in the Heights ». Après un séjour de trois ans au Tchad, Michèle Lhopiteau-Dorfeuille dirige actuellement trois ensembles : « Chantemonde » à Villamblard (Dordogne) «l’Ensemble Vocal Hémiole » à Mérignac (Gironde) et le « choeur du Cantou » à Bergerac. Parallèlement à ses activités de chef, elle a publié, aux Editions du Bord de l’Eau, quatre guides d’initiation à la musique classique, un essai très remarqué sur Mozart – qui lui a valu d’être invitée à France-Musique et à France-Culture et de participer en août dernier à un « Secrets d’histoire » (l’émission présentée par Stéphane Bern) consacré au génie de Salzbourg -, un livre de nouvelles relatant ses expériences de chefs de chœur, – « Brèves histoires de chœurs » – et enfin une biographie de J.S. Bach sortie le 15 septembre 2014 et intitulée « Jean-Sébastien Bach, un sacré tempérament ». Elle travaille depuis trois ans à un essai sur Ludwig van Beethoven dont la sortie est prévue le 14 avril 2017. Les droits d’auteur des « Brèves histoires de chœur » et des quatre guides d’écoute sont intégralement reversés au fonds de dotation CASCA qui soutient les chorales de jeunes et d’enfants.
L’enfance, la formation et la vie de Mozart illustrée par de nombreux exemples musicaux. Toute la lumière sur sa mort à l’âge de 35 ans.
« LES GRANDS OPERAS DE VERDI » Monsieur Edouard CASTELLOTE : Médecin- Conférencier dans le LOT-ET-GARONNE
Nous parlerons de la vie du grand compositeur et de quelques opéras essentiels. Nous aborderons brièvement son rôle mythique dans le processus de l’Unité italienne.
« RICHARD WAGNER, POETE ET PENSEUR » Monsieur Jean ROCHET Professeur Honoraire au lycée Bernard Palissy et au Centre Universitaire d’Agen
L’œuvre de WAGNER a eu, et continue d’avoir des admirateurs passionnés et des opposants irréductibles. Achevant le romantisme, cette musique monumentale fut au centre de tous les mouvements de pensée en Europe à la fin du XIXème siècle. Sans Wagner, Nietzsche ou Thomas Mann seraient inintelligibles. Cette conférence s’attachera surtout à présenter la pensée du grand compositeur.
« GARONNE, CANAL LATERAL EN CHANSONS AU 19ème SIECLE ! » Monsieur Christian MOULIÉ Chanteur, auteur, compositeur, interprète. Créateur du conservatoire des partitions de chants anciens Après avoir chanté l’opéra, spécialisation dans le répertoire du 19ème siècle
Agen, Garonne, Canal latéral… et Jasmin sont intimement liés et nous verrons pourquoi ? Garonne : un fleuve sans queue ni tête ? Agen et le Canal du Midi ! Freycinet, Vauban, Job, De Baudre, Pierre Paul Riquet, les frères Pereire, Brienne et Briare… Quand Garonne eu ses vapeurs ? Barrage de Beauregard et Canalet … L’effroyable test de charge de la Passerelle ? un train dans le Canal ? Le pont de Richard Cœur de Lion ? Le fils du Roi, maçon à Agen ? De la dynamite pour le Pont Canal ? Histoires, anecdotes et chansons pour une « Conférence-Concert » créée par Christian MOULIÉ qui est produite dans tout le grand sud-ouest.
« UN CHEMIN POUR LES GRANDS OPERAS » Monsieur Denis GAUTHIER – Professeur agrégé de physique honoraire
Passionné d’opéra et autodidacte, j’en propose une approche en deux séances par la présentation des différents types de voix et de quelques-uns de leurs personnages, illustrée par des vidéos de grands airs. J’espère ainsi ouvrir pour certains un chemin agréable vers les grands opéras qui étaient par le passé un spectacle beaucoup plus populaire que de nos jours.
« Concert-lecture : Les Lettres de Madame de Sévigné agrémentées de Musiques pour viole de gambe » Madame Natacha MAUFRAIS – Conférencière au Musée de la Musique à La Cité de la Musique à Paris La Villette – Professeur de musique ancienne au Festival de Musique ancienne de Dieppe – Chercheuse, spécialiste du siècle de Louis XIV et de la musique de cette époque – Concertiste, gambiste spécialiste de la musique française pour viole de gambe
Le concert lecture des extraits des Lettres de Madame de Sévigné nous plonge dans l’atmosphère de la cour à l’époque de Louis XIV, font revivre l’intimité de salons et comprendre la vie mondaine, artistique et littéraire du XVIIe siècle. Les sonorités de la viole de gambe nous font découvrir les magnifiques pages du répertoire de la musique française pour viole de gambe (Marin Marais, Caix d’Hervelois) ainsi que d’autres compositeurs Lully, Couperin.
« « LA MORT DE MOZART : VERITES ET CERTITUDES » » Par Dr François-Régis CERRUTI – Médecin Expert près la Cour d’Appel de Bordeaux
C’est grâce à l’union de la musique et de la médecine que les auteurs, issus de ces deux disciplines, sont parvenus à la surprenante vérité, fruit d’une tendance qui porte à apprendre, à découvrir et à connaître des réalités nouvelles. A l’issue d’une recherche méthodique, approfondie et critique, l’obscur brouillard quasi légendaire qui a entouré le décès de Wolfgang Amadeo depuis plus de deux siècles, s’est brusquement dissipé. Le divin Mozart s’est soustrait à la vie de ses semblables, de ses proches tant chéris comme de ses admirateurs, en quelques semaines, à 35 ans… à cause d’une potion stimulante, magique d’abord, puis, consommée avec excès ensuite, dont la toxicité perverse – qui lui était bien sûr inconnue et insoupçonnable – est devenue rapidement mortifère. Les diagnostics les plus saugrenus, les plus inattendus, insolites et imaginaires, ont nourri la légende du trépas du compositeur, alors qu’il a été l’unique acteur – bien involontaire – de sa rencontre avec la Camarde.
Au sommet de son talent, Mozart est bien mort empoisonné, comme il l’avait subodoré…mais par lui-même, et après avoir mis son génie et sa détresse dans de magnifiques et bouleversantes notes de musique… Les supputations, les pressentiments ont émergé, se sont distingués – parfois juxtaposés – sans aucune certitude ni cohérence. L’époque des découvertes médicales modernes, scientifiquement établies- surtout depuis le milieu du XIXème siècle- a fini par arriver…mais trop tard pour Wolfgang! Et ces découvertes nous permettent maintenant de développer, d’affiner et d’affirmer des certitudes que nous vous invitons à découvrir avec la clarté et la rigueur scientifique qui sied à l’homme attentif et scrupuleux du XXIème siècle, assujetti à « l’exacte vérité ».
Au fil de ces pages, inconditionnels de Mozart ou simples curieux, nous allons imaginer l’angoisse, l’agonie et l’effondrement jusqu’au trépas de ce virtuose d’exception qui ne cesse de nous émouvoir et de nous enchanter et qui va nous accompagner encore longtemps.
« Richard WAGNER, Gustav MAHLER, et Richard STRAUSS Un aïeul et ses héritiers Un empire qui nous est voisin » Madame Micheline LAWTON – 1er prix de violon, harmonie, contrepoint et fugue au conservatoire national de musique de Paris – Producteur d’émissions de radio et de télévision – Élève de Darius Milhaud pour la composition musicale et d’ Olivier Messiaen pour l’analyse.
Immense compositeur, Richard WAGNER a dominé le monde musical. Son génie créatif reste exceptionnel, sa vie et son œuvre brulent encore intensément. Bayreuth fût son choix, il en fit son nid. Bayreuth attire encore chaque année les passions internationales pour le romantisme germanique en ses plus belles grandeurs. De Richard WAGNER, ce géant artistique, sont issus deux successeurs dont les talents, nourris d’une même source, vont s’évader tout en maintenant les élans d’un romantisme émotionnel : Gustav MALHER et Richard STRAUSS. Analyser et faire vivre ce trio sans égal, suivre son évolution dans son époque et celle d’aujourd’hui sont des sources d’espérances et de confiances envers des lendemains de création musicale.
« D’UN SIECLE A L’AUTRE BILANS ET PERSPECTIVES » Madame Micheline LAWTON – 1er prix de violon, harmonie, contrepoint et fugue au conservatoire national de musique de Paris – Producteur d’émissions de radio et de télévision – Élève de Darius Milhaud pour la composition musicale et d’ Olivier Messiaen pour l’analyse